mercredi 31 mars 2010

fleurs de Pissenlit

âques est une fête que j’aime. C’est la fête de la résurrection, la victoire de la vie sur la mort. La nature qui avait perdu sa parure au début de l’hiver, retrouve de tendres couleurs, l’air est plus frais, la lumière revient. C’est une période où l’on a l’envie de nettoyer à fond les maisons, d’ôter les lourds rideaux pour les remplacer par de fins voilages qui ondulent au souffle du vent, de traquer le moindre grain de poussière, de lessiver les murs peints, de sortir les meubles de jardin.
La cuisine devient plus légère, les petits légumes primeurs nous font de l’œil : radis, asperges, fraises. Mais attention il faut savoir modérer son impatience, car si l’aspect est correct, la saveur et le goût sont loin d’être au rendez-vous. Ce sont des légumes de serre, de culture hors-sol pour les fraises, et de toute façon leur prix est prohibitif.
Les fleurs de pissenlit ouvrent un œil jaune sur le vert des prairies. Il est temps de les cueillir pour faire de la « gelée de fleurs de pissenlit » que l’on appelle aussi la Cramaillotte, ou encore cet apéritif sans alcool avec des agrumes, en Auvergne on l’appelle la « liqueur du curé »

Recette de la liqueur du curé :
Les ingrédients pour 4 litres
3 litres de fleurs de pissenlit
4 litres d’eau bouillante
3 oranges et 3 citrons non traités coupés en rondelles avec l’écorce
200 g de raisins secs
1,750 g de sucre
Enlever le maximum de vert des fleurs. Mettre les fleurs dans une grande cuvette, ébouillanter les fleurs de pissenlit, laisser macérer 24 heures, puis filtrer. Dans une dame Jeanne à grand col, mettre les agrumes coupés en petits morceaux ainsi que le jus résultant de l’opération de découpage, les raisins et le sucre. Laisser macérer 25 jours en remuant tout les jours (les Dames Jeanne aiment bien être remuées, demandez à Gilbert Bécaud…0-)).
Au bout de ce temps mettre en bouteille sans bouchon pendant 2 mois.
Filtrer à nouveau et mettre en bouteille avec un bouchon.
Laisser vieillir en plaçant les bouteilles à l’horizontale, plus il aura vieilli, meilleur il sera, au printemps prochain il sera parfait.

 

Recette de la Cramaillotte (miel de fleurs de pissenlit)
365 fleurs de pissenlit
1 kg de sucre semoule
1,5 litre d’eau minérale plate
2 oranges
2 citrons - une gousse de vanille -
Récoltez les fleurs bien épanouies, lavez votre récolte, ôtez la partie verte. Faites sécher au soleil pendant plusieurs heures. Mettez les ensuite dans un bassine à confiture (ou un autre récipient), avec l’eau, les oranges et les citrons lavés et coupés en rondelles.
Faites cuire à petits bouillons pendant 1 heure en veillant à ce que toutes les fleurs baignent dans l’eau.
Filtrez dans un linge propre et pressez bien pour obtenir un maximum de jus.
Versez ce jus dans la bassine avec le sucre et la gousse de vanille fendue et faites cuire 45 minutes, vérifiez la prise de la gelée en versant quelques gouttes dans une assiette froide.
Astuce : vous pouvez mettre un kilo de sucre genre « confisuc » qui contient de la pectine ainsi vous n’aurez aucun problème de gélifaction. Versez dans des pots.
Vous avez des vieux draps usagés, faites-en des grands carrés de 1 m de côté, ils vous serviront à filtrer les jus pour vos gelées.


Le pissenlit est une plante bien sympathique, elle nous donne de délicieuses salades pleines de bienfaits pour notre santé, des fleurs pour faire de la gelée et de l’apéritif. Et ces mêmes fleurs, cueillies par des mains enfantines, forment un charmant bouquet à mettre dans un verre à la cuisine après avoir fait péter un gros bisou sur chaque joue.
Mais aussi la fleur de pissenlit dégage de l'éthylène, un gaz qui accélère le mûrissement des fruits, et notamment des tomates, elle est également riche en vitamines A et C, contient du calcium, du fer, du sodium et du potassium, elle est diurétique, laxative et diminue le taux de cholestérol, elle est donc l'amie du foie, tonifie, régénère et purifie l'organisme. Alors on aurait bien tort de s’en priver….

lundi 29 mars 2010

Estouffade de veau printanière

ous sommes entrés dans la semaine de Pâques. Il fait rarement beau pendant cette semaine. Et pourtant c’était toujours à cette période que l’on étrennait nos vêtements neufs de printemps . Nos anciens vêtements du Dimanche de l’année précédente étaient quant à eux rétrogradés, on ne les portait plus qu’en semaine. Malgré nos chaussettes blanches montantes, nous nous gelions les guiboles. Après la messe nous avions le droit d’aller jusqu’au clos, le jardin ouvrier de mon père , même en étant endimanché. La lapine blanche était dehors et sous le cerisier, une poule en chocolat enveloppée d’un papier cellophane nous attendait. Ah le bonheur de la découverte et le plaisir de la dégustation, car l’ordinaire de notre goûter, c’était plutôt les barres de chocolat épaisses, alors ce chocolat noir et brillant au parfum puissant qui fondait lentement en inondant nos bouches de délices, c’était la récompense du tourment de la confession, et le doux pêché de gourmandise renouvelé. Les plaisirs lorsqu’ils sont rares ont plus de valeur.


1. Parer la viande et la couper en cubes de 5 cm Dans une cocotte en fonte, faire fondre le beurre. Mettre la farine dans un sachet plastique, enfermer les morceaux de viande, gonfler avec la bouche et secouer, ainsi les morceaux de viande seront bien enduit de farine sur toutes leurs faces. Quand le beurre est mousseux, mettre les morceaux de veau et les faire revenir. Remuer souvent. Mettre les oignons nouveaux avec 10 cm de la tige verte et couper les par le milieu.
2. Mouiller avec le vin blanc et l’eau. Saler et poivrer, mettre le mélange d’olives épicées à la marocaine. Couvrir et laisser cuire à l’étouffer à feu très doux pendant 60 minutes, en vérifiant tout de même la quantité de liquide de temps en temps.
3. Servir avec des champignons à la nivernaise dans une croûte feuilletée bien chaude.

En accompagnement un Bourgogne aligoté blanc, ou un Corbières Domaine Georges Bertrand 2007



Je vous souhaite une douce soirée. Pour tout ceux qui habitent le Sud Ouest, soyez prudents demain le vent va souffler fort, rentrez bien tous les objets qui risquent de s'envoler.

jeudi 25 mars 2010

Risotto aux petits pois et saucisse de Toulouse


Connaissez-vous les jus cuisinés Monin ?
J’ai voulu tester ces nouveaux produits pour une cuisine réinventée, moins grasse et plus parfumée. Donc c’est avec un risotto que j’ai testé le jus cuisiné, épinard-ail-menthe.
 Conclusion : c’est à tomber à la renverse !

Ces jus peuvent vous paraître chers 6,80 € la bouteille de 25 cl, mais on en met si peu qu’une bouteille dure très longtemps.


Voici les autres parfums :
Jus cuisiné : Carotte, Pamplemousse Rose & ; Gingembre
Jus cuisiné : Cerise, Balsamique & ; Piment-Cannelle
Jus cuisiné : Framboise, Rose & ; Litchi









C’est donc un risotto aux petits pois et à la saucisse de Toulouse que je vous propose
1. Mettre à fondre le bouillon cube dans l’eau. Porter à ébullition. Mettre les petits pois dans le bouillon. Et garder toujours au chaud le bouillon pendant la préparation du riz.
2. Eplucher et ciseler les échalotes. Dans une cocotte mettre l’huile d’olive à chauffer, faire fondre les échalotes sans les colorer à feu doux pendant 3 minutes.
3. Ajouter le riz, nacrer le, puis verser le vin blanc dans la cocotte. Saler et poivrer. Laisser cuire 5 minutes en remuant souvent.
4. Verser une petite louche de bouillon, touiller tout doucement, laisser cuire à feu doux, quand le riz aura absorber le bouillon, recommencer l’opération. Au bout de 10 minutes, à l’aide d’une écumoire retirer les petits pois et les mettre avec le riz. Continuer jusqu’à total absorption du bouillon par le riz, cela m’a prit une vingtaine de minutes.
5. A la fin de la cuisson ajouter les 50 g de parmesan, bien remuer, puis la cuillère de jus cuisiné Monin épinard-ail et menthe. Bien mélanger. Couvrir et laisser reposer un peu (5 minutes), le temps que le riz s’imprègne de tous les parfums.
6. Accompagner de petites rondelles de saucisse de Toulouse que vous aurez fait revenir dans un peu de matière grasse, ou cuite à l’eau.

Si vous n’avez pas de jus cuisiné, avant de préparer le risotto ciseler une douzaine de feuilles de menthe, mélanger les dans un bol avec 60 g de beurre ramolli, puis former un boudin de beurre à la menthe dans une feuille de film alimentaire, mettre au congélateur pour faire durcir. Utiliser ce beurre à la fin de la recette en remplacement du jus cuisiné Monin.
Je vous souhaite une belle et douce journée, à la Ville, à la Mer, à la Montagne et à la Campagne

mardi 23 mars 2010

Tagliatelles aux carottes

Sortir du travail et vite aller récupérer le petit Jules chez sa nounou. Passer en coup de vent chez le libraire, à qui l’ainé Antoine à commander « Les précieuses ridicules ». Après une bonne heure de trajet et de courses diverses, enfin le refuge de la maison. Le refuge il faut le dire vite, comme on aimerait s’y reposer, mais non, il y a tant à faire. Faire goûter le petit, étendre la lessive qui a tourné, et cette odeur insupportable, Mélanie a encore oublié de changer la caisse du chat. Le chat justement il a faim. Un coup d’œil à la pendule, mais pourquoi la grande aiguille avance si vite ? Nettoyage de la cuisine, vider le lave-vaisselle. Faire prendre le bain à Jules pour le mettre en pyjama, tenir le cahier pour faire réciter sa leçon à Mélanie. Et toujours cette grande aiguille qui trotte…

Voilà c’est un peu les soirées types de toutes les mamans, et à 19 heures la question qui coupe les jambes :

« Qu’est-ce-qu’on mange ce soir ?

Ah cette question combien elle nous stress. Il reste un peu de potage dans le frigo, mais ensuite ? L’omelette aux tomates c’était hier soir, grand Dieu qu’est-ce-que je vais leur faire… !

Ce soir cette question ne vous dérangera pas.

- Qu’est-ce-qu’on mange ce soir ?

- Des tagliatelles aux carottes… !

1. Eplucher les carottes, puis détailler les en lamelles très fine avec un économe. Laver et sécher dans un papier essuie-tout la coriandre ou la ciboulette.
2. Faire bouillir une bonne quantité d’eau salée. Faire cuire les pâtes et les carottes pendant 2 minutes à l’eau bouillante. Egoutter tout de suite.
3. Faire chauffer l’huile de sésame dans un wok ou une poêle à hauts bords. Faites-y revenir les tagliatelles et les carottes pendant 5 minutes, en mélangeant sans cesse.
4. Arroser de vinaigre de Xéres, saler et poivrer. Parsemer de graines de sésame et poursuivre la cuisson 5 minutes, en remuant sans cesse.
5. Parsemer de coriandre ou de ciboulette hachée et server aussitôt, à manger avec des baguettes pour que ce soit plus rigolo.

Un plat tout simple mais qui fera plaisir à tout le monde. Pour les carottes, je les détaille en lamelles, sauf le centre qui est souvent moins tendre, mais ce centre je le mets à cuire avec tous les légumes pour le potage du soir.

Et là ne rigolez pas j’ai oublié les graines de sésame…..elles sont restées sur la table.

lundi 22 mars 2010

Gâteau aux poires et au chocolat

Un gâteau au chocolat pour le goûter des enfants, ou bien à partager avec les copines qui sont venues faire un scrabble. En hiver on le fait avec des poires, au printemps avec des fraises, en été avec des oreillons de pêches.

Le gâteau refroidissait sur sa grille et son parfum de chocolat était si puissant qu’il me mettait l’eau à la bouche.
En compagnie d’un bon café, un vrai moment de plaisir.

Pour 6 convives
2 grosses poires
125 g de chocolat noir
80 + 20 g de beurre
50 g de sucre semoule
20 g de farine
2 cuillerées à soupe rases de fécule
De pommes de terre
3 œufs
1 pincée de sel

 
 

1. Eplucher les poires. Oter le cœur, couper chaque poire en 4.
2. Casser le chocolat en morceaux. Faites-le fondre au bain-marie, dans un cul de poule, avec une cuillerée d’eau, lorsque les carrés commencent à fondre mettre les 80 g de beurre coupé en petits morceaux. Une fois liquéfié mélanger pour obtenir une crème onctueuse
3. Toujours au bain-marie, incorporer le sucre, puis la farine et la fécule. Et attention on ne suce pas la cuillère en bois.
4. Casser les œufs en séparant les jaunes des blancs. Ajouter un à un les jaunes à la préparation précédente en remuant. Et attention on ne suce toujours pas la cuillère en bois.
5. Monter les blancs en neige ferme avec la pincée de sel.
6. Verser doucement le contenu du cul de poule sur les blancs en neige. Mélanger délicatement avec une spatule en caoutchouc. Et là vous pouvez lécher la cuillère de bois… ! C’est bon hein !
7. Beurrer un moule à manquer de 22 centimètres de diamètre. Disposer au fond du moule les quartiers de poires. Verser par-dessus la préparation au chocolat.
8. Faire cuire pendant 35 minutes à four préchauffé (180°, th 6). Démouler le gâteau dès sa sortie du four.

Si vous utilisez un moule en silicone vous n’aurez pas besoin de le beurrer. Vous pouvez remplacer les poires fraîches par des pêches, des abricots, des rondelles d’ananas en boîte.

Pour les enfants avec un jus de pomme, pour les grands un café ou une blanquette de Limoux.

samedi 20 mars 2010

Le potage de fanes de radis

Est-ce vraiment une recette ?  Non, et pourtant ce potage est délicieux.
C’est un luxe de la Campagne, c’est un savoir ancestral de l’économie rurale et de l’anti-gaspillage. Vous triez des radis (bio si possible), surtout ne jetez pas les fanes, soyez plutôt fans du potage de fanes de radis.

J’ai préparé ce petit billet jeudi et j’attendais de faire mes photos pour le publier. Et voilà que vendredi midi sur France 2 l’invité est Jean-Pierre Coffe qui présente un livre « bien manger pas cher » et la première des recettes dont-il parle, c’est justement celle-là. Et je trouve qu’il a bien raison, il n’est pas nécessaire de dépenser des fortunes pour un repas quand on invite ses amis. Il faut arrêter le snobisme engendré par un dîner presque parfait, qui consiste à croire qu’un repas ne peut se concevoir sans coquilles St Jacques, foie gras, saumon, et pièce de bœuf, c’est totalement ridicule.
De même que l'on trouve des vins magnifiques de petits récoltants à moins de 7,5 euros, inutile de poser sur la table la bouteille de grand cru bourgeois.



Tout ceci me fait penser à une pièce de théâtre d’Eugène Labiche : « La poudre aux yeux » ou plus prosaïquement à l’ancien  adage : « Il pète plus haut que son cul ».
Rassembler ses amis autour d’un potage et d’un ragoût, préparé avec attention, d’un seul (mais bon) fromage et d’un petit dessert maison, en gardant le sens même de l’amitié : partage et générosité c’est tout simplement du « savoir vivre ».
Garder les fanes de radis d’une botte que vous nettoyez, enlever les premières fausses feuilles qui s’appellent les cotylédons, ce sont les feuilles primordiales constitutives de la graine, généralement elles ont jauni. Laver bien les feuilles, les égoutter dans une passoire.

Mettre fondre 40 g de beurre dans la cocotte, quand il chante mettre à fondre les fanes de radis, remuer avec une cuillère en bois saler et poivrer et couvrir. Eplucher deux pommes de terre, les laver, les couper en petits morceaux, les mettre dans la marmite. Verser 1 litre 1/4 d’eau (j’utilise de l’eau minérale car mon eau du robinet est très calcaire). Couvrir et laisser cuire 30 minutes à partir de la reprise de l’ébullition. Mixer. Servir dans des bols à soupe en déposant une cuillère à café de crème fraîche et en accompagnant de petits croûtons

Après la dégustation du potage de fanes on peut offrir un AOC Fronsac "Chateau bel Air" 2006 pour
4€ 10, pour continuer le repas.

Je vous souhaite un très beau samedi, premier jour officiel du printemps, dans deux semaines ce sera Pâques. Ce midi je vais partager le repas des pensionnaires d'une maison de retraite proche de chez moi et cette après-midi ce sera belote, pétanque, chansons....donc à demain.
Prenez soin de vous et distribuez plein de bisous à ceux que vous aimez.

mercredi 17 mars 2010

Galettes de pommes de terre irlandaises

Pour environ 8 galettes


75 grammes de beurre fondu
Environ 10 à 15 cl de lait ou de crème
450 grammes de pommes de terre
2 jaunes d’œufs
1 oignon émincé très finement
1 cuillerée à soupe de persil haché
4 à 5 cuillerées à soupe de farine environ si besoin
1 pincée de muscade
Sel et poivre.

1. Eplucher et essuyer les pommes de terre. Les mettre à cuire dans de l’eau salée. Une fois cuites les égouttées et les écrasées au presse purée.
2. Eplucher l’oignon et le couper finement. Faire chauffer un peu d’huile et de beurre et y faire fondre doucement l’oignon.
3. Chauffer le lait (ou la crème) avec le beurre.
4. Dans la purée de pommes de terre encore chaude, ajouter l’oignon fondu, les jaunes d’œufs, le persil, la muscade, saler et poivrer. Ajouter petit à petit le mélange lait beurre jusqu’à obtention d’une pâte agréable à travailler, pas sèche.
5. Si la pâte est humide (en général c’est le cas) ajouter de la farine cuillerée à soupe par cuillerées à soupe tout en travaillant la pâte, jusqu’à l’obtention d’une pâte agréable à travailler, pas trop collante et souple. La pâte obtenue ne devra pas être trop sèche car les galettes devront rester moelleuses.
6. Former des galettes de 2 cm d’épaisseur environ avec les mains généreusement farinées.
7. Chauffer une poêle généreusement beurrée et y cuire par 2/3 les galettes. Les retourner une fois la 1ère face cuite pour poursuivre la cuisson sur la seconde face. Les galettes devront être joliment dorées.
8. Servir sans attendre avec une salade verte.

Boisson conseillée : une bière rousse irlandaise

Aujourd'hui c'est la Saint-Patrick, patron des irlandais, alors c'est un petit clin d'oeil à nos voisins irlandais, je n'ai pas fait cette recette donc je n'ai pas de photo pour l'instant.
Bonne fête de Saint-Patrick à tous

mardi 16 mars 2010

Tajine d'agneau aux dattes

Le pain oriental...

Fatima a étendu sur le sol la vieille couverture et posé le grand plat épais en terre cuite. Elle mesure la quantité de semoule qu'elle tire d'un grand sac. Dans un bol elle a émietté la levure de boulanger et mélangé à celle-ci un peu d'eau sucrée, bientôt de grosses bulles se forment à la surface. Dans la vieille bouilloire noircie l'eau a tiédi. A genou, elle creuse un trou au centre de la semoule, dans un élégant mouvement de mains. Elle verse le contenu du bol. La levure dégage une odeur âcre de fermentation. Elle commence à mélanger d'une main, de l'autre elle a empoigné la bouilloire et verse lentement l'eau tiède. Quand le pâton est formé, ses mains expertes pétrissent, les mouvements sont ancestraux, mille fois répétés. Les mains, comme de blancs oiseaux, glissent, malaxent, rassemblent donnant une élasticité onctueuse à la pâte, la paume écrase, les doigts caressent. Le long des tempes de Fatima une goutte glisse, elle descend le long de la joue et finit dans la pliure de ses seins. Fatima en riant me dit : C'est ça les larmes du pain!
Pour finir Fatima forme une boule qu'elle aplatit avec tendresse et qu'elle asperge d'une poignée de semoule, elle effleure de la main le fruit de son travail.
 Je lui demande à quoi elle pense quand elle pétrit, elle me regarde, son visage s'illumine : A celle qui m'a apprit à faire le pain : ma mère !
Posé sur un morceau de tissu, couvert d'une couverture, le pain va pousser, Fatima glisse le plateau dans le bas du placard de la cuisine, en riant elle me dit : "Il faut qu'il ait chaud et surtout pas de courant d'air". Deux heures après elle enfourne dans le four bien chaud le pain qui a prit une forme de colline douce, une odeur sublime envahit la petite cuisine.

 1. Couper la viande en gros cubes, l’éponger dans du papier absorbant. Dans une cocotte en fonte faire fondre à feu doux les 40 grammes de beurre avec l’huile, mettre les morceaux de viande et les faire revenir de tous côtés, mais toujours à feu réduit (la viande d’agneau est une viande délicate ne pas piquer les morceaux utiliser plutôt une pince à spaghettis pour les manipuler). Quand les morceaux ont doré, les retirer de la cocotte.
2. Eplucher et couper fin les oignons. Eplucher l’ail, fendre les gousses en deux retirer le germe. Faire revenir dans la cocotte les lardons quand ils sont un peu grillés mettre l’oignon, l’ail et les aiguilles du romarin coupées finement. Déglacer au vin blanc. Laisser réduire. Rajouter la viande, les dattes, les olives et arroser avec le bouillon de bœuf. Saler et pimenter à votre goût pour équilibrer le goût sucré des dattes.
3. Couvrir et mettre cuire pendant 1 heure à feu très doux. (personnellement je mets la préparation dans le plat à tajine et je fais cuire sur la plaque électrique du wok)
4. Accompagner de pâtes fraîches ou de pommes de terre vapeur saupoudrées de menthe ciselée, pour le pain choisir un pain oriental.

L’accord avec le vin : un Irouléguy « Arrola » 2006

Je vous souhaite un beau mardi lumineux et tendre comme le pain de Fatima

lundi 15 mars 2010

Petit gâteau façon crème caramel



1. Mettre 150 g de sucre dans une casserole. Ajouter 2 cuillerées à soupe d’eau. Mettre à feu doux et faire cuire jusqu’à obtention d’un caramel blond. En fin de cuisson incorporer le jus de citron, puis répartir le caramel dans les 4 ramequins.

2. Préchauffer le four à th 7 (soit 210° C). Dans une jatte fouetter les œufs entiers, les jaunes, le reste du sucre. Ajouter la farine tamisée. Porter le lait à ébullition : quand il bout verser-le, tout en fouettant énergiquement, dans le mélange précédent.

3. Placer les ramequins dans un plat allant au four. Mettre un verre d’eau dans le plat. A l’aide d’une louche remplir les ramequins. Enfourner pour 30 minutes de cuisson.

4. Au sortir du four laisser les gâteaux à la crème caramel refroidir entièrement avant de les démouler.

Pour varier les plaisirs, on peut remplacer la farine par 50 g de noix de coco râpée.



Le temps des tulipes...
J'aime ces fleurs pour la quantité incroyable de leur colori, pour leur prix, une dizaine de tulipes pour 5 euros. J'aime la gaïté qu'apportent ces premiers bouquets
Le seul inconvénient c'est qu'elles ont tendance à se courber, alors voilà quelques astuces.

1. Mettre peu d'eau dans le vase, il faut que la tige trempe seulement sur 10 cm.
2. Avec une aiguille à coudre percer la tige dans sa partie haute juste dessous les pétales.
3 ajouter dans l'eau 2 glaçons chaque jour.
4. Mettre la moitié d'un sucre dans l'eau.
5. Pour qu'elles demeurent droites et durent plus longtemps, il suffit d'ajouter de vieilles pièces de monnaies dans l'eau du vase.

Avec toutes ces astuces vous allez profiter de vos bouquets de tulipes
plus longtemps.
 
Aujourd'hui offrez des tulipes à toutes les LOUISE c'est leur fête...!


Je vous souhaite une belle et douce journée. Le soleil brille en Lot et Garonne, le ciel est bleu, je viens de planter 6 primevères dans les jardinières de la fenêtre de cuisine. Leurs tâches de couleur me mettent de bonne humeur.

samedi 13 mars 2010

Lapin à l'aigre-doux aux pêches et oignons rouges


Dans mon colis Paysan.fr, il y avait un demi-lapin, en provenance d’un élevage fermier, En ce moment je trie et je range la réserve et une boîte de pêche arrivait à expiration. Tout ce qu’il me fallait pour un plat diététique alliant sucré-salé. J’ai bien aimé. L’oignon rouge apporte une note sucrée mais aussi relevée, le « 5 épices » se marie avec toutes les saveurs et le vinaigre balsamique apporte l’acidité nécessaire à l’équilibre. La viande de lapin est pauvre en graisse et assez fade, il faut donc des épices pour l’améliorer, une petite pointe de piment d’Espelette là-dessus et c’est magnifique.


Lapin aigre-doux
aux pêches

POUR 4 PERSONNES
PREPARATION 15 MINUTES
CUISSON 40 MINUTES

1. Dans une cocotte, faire chauffer 2 cuillerées d’huile d’olive. Mettre les cuisses de lapin à saisir pendant 5 minutes sur tous les côtés. Réserver les dans une assiette.
2. Eplucher et trancher en rondelles l’oignon. Egoutter les pêches, en conservant le sirop, et couper chaque demi-pêche en 4 quartiers. Faire dorer l’oignon émincé dans la cocotte avec le reste d’huile d’olive, mettre les quartiers de pêche, arroser avec le vinaigre et laisser frémir 1 minute.
3. Ajouter les épices et le morceau de peau d’orange, saler et poivrer, verser le verre de bouillon de volaille et compléter d’un verre du sirop de pêche. Replacer les cuisses de lapin dans la cocotte, couvrir et laisser mijoter pendant 25 minutes.
4. Parsemer de pistaches concassées et de ciboulette ciselée.

On peut remplacer les pistaches par des cacahuètes concassées. On accompagne le lapin avec du riz parfumé.
Quand vous manger des oranges bio penser à prélever les zestes et faites les sécher sur un radiateur. Quand ils sont bien secs les conserver dans un bocal en verre.




On accompagne ce lapin d’un rosé d’Anjou, de Gaillac ou de Provence frais



Le petit calendrier de la semaine

Cette semaine on fête : Mathilde - Louise – Bénédicte – Patrice – Cyrille – Joseph – Herbert
Mercredi 17 mars : c’est la Saint-Patrick Saint Patron de l’Irlande
Vendredi 19 mars : Saint-Joseph –jour du mariage des oiseaux-
Samedi 20 mars : c’est la journée du macaron
Samedi 20 mars : c’est le 1er jour du Printemps


Au moment de poster mon billet j’apprends le décès de Jean FERRAT, j’avais beaucoup d’admiration pour ce chanteur compositeur de qualité dont les textes étaient d’une grande poésie, j’ai eu le plaisir de le rencontrer en 1978 à Givors. C’était un homme timide, réservé, discret, d’une grande humilité comme seules savent l’être les belles âmes. Je ne partageais pas ses idées politiques et pourtant la discussion que nous avions eue ce jour-là, avait été enrichissante.
Adieu Monsieur Ferrat, vous nous manquerez !

 Ô Pierrot de lune
Ô monts et merveilles
Voilà que ma plume
Tombe de sommeil
Et comme une louve
Aux enfants frileux
La nuit nous recouvre
De son manteau bleu.

Rebelle et soumise,
Paupières lassées
Remets ta chemise
Belle fiancée
L’amour est cerise
Et le temps passé
C’est partie remise
Pour aller danser

Jean Ferrat (extrait de l'amour est cerise)

vendredi 12 mars 2010

Filet de Truite de mer sauce poivre sur lit de poireaux

Il a fait encore frais aujourd'hui, mais le soleil était là et égayait toutes choses. Déjà vendredi, dans trois semaines ce sera les fêtes de Pâques, il va falloir aiguiser les couteaux, briquer les marmites et fleurir les fenêtres. Dans les jardins, il faut l'espérer, les jonquilles seront fleuries (j'en ai vu des sauvages en fleurs le long des rivières de ma campagne). Aller on y croit très fort, il finira bien par arriver ce coquin de Printemps!
Filet de truite sauce poivre
sur lit de poireaux

POUR 4 PERSONNES
PREPARATION 20 MINUTES
CUISSON 25 MINUTES

4 portions de filet de truite de 150 g chacun                                              6 cl de cognac
4 poireaux                                                                                                       4 échalotes
2 citrons                                                                                                           4 c. à café de poivre vert en grains
30 g + 30 g de beurre                                                                                    Sel et piment d’Espelette
                                                                                                                          20 cl de crème fraîche


1. Prélever les blancs de poireaux en gardant 5 cm de vert, les passer à l’eau fraîche, les couper en tronçon en biais de 2 cm. Les mettre dans une sauteuse en les recouvrant d’eau additionnée de sel (15g de sel pour 1 litre d’eau). Faire cuire. Pendant ce temps éplucher à vif les citrons et détacher les suprêmes (tranches sans les peaux) réserver.
2. Oter les poireaux à l’aide d’une écumoire, les réserver. Jeter l’eau de la sauteuse et la remplacer par de l’eau froide salée. Placer les morceaux de truite dans la sauteuse et mettre à cuire, quand l’eau entre en ébullition compté 1 minute. Arrêter le poisson est cuit.
3. Dans une poêle faire fondre 30g de beurre, y faire revenir les poireaux en les remuant et en les enrobant de beurre. Mettre une portion de poireaux dans l’assiette, poser le poisson sur le dessus.
4. Verser la sauce et garnir avec les suprêmes de citron.
La sauce au poivre :
1. Eplucher et couper très finement les échalotes. Dans une petite casserole faire fondre le beurre y mettre les échalotes les faire revenir puis incorporer la moitié du poivre vert et le cognac. Laisser réduire légèrement, puis ajouter la crème et le reste du poivre en grain. Lorsque la crème arrive à ébullition, on laisse réduire 2 minutes.
Si l’on est pressé on peut utiliser une sauce toute prête en sachet.




Un gaillac blanc perlé ira très bien.
Ou alors un vin blanc d'Alsace

Je vous souhaite une douce soirée
et aussi une grasse matinée phénoménale

mercredi 10 mars 2010

Cinzano de ménage








Je n’ai pas alimenté ma petite rubrique « A faire soi-même » depuis longtemps, avant que ne disparaissent de nos étals les oranges voici deux recettes de « cinzano de ménage » à faire aujourd’hui et à partager avec la famille pour Pâques pour la première, avec les amis pour le 1er Mai pour la seconde…

Source photo Wikipédia : le Bigarradier







Recette N°1 


Pour un litre il faudra
2 oranges
1 litre de vin rouge
25 morceaux de sucre N°4
5 cl d’alcool à 90°
Temps de préparation 20 minutes
Temps de macération 10 jours
Temps de repos une semaine
Durée de conservation illimitée
Période propice d’octobre à fin mars
Ustensiles : couteau éplucheur, un bocal d’un litre ½, une râpe

1. On épluche les oranges, et on les coupe en tous petits dés.
2. On les mets dans le bocal d’une contenance d’un litre ½
3. On ajoute le vin
4. On ferme hermétiquement
5. On laisse macéré dix jours en remuant la bocal tous les jours (sans l’ouvrir)
6. Le 8ème jour on ajoute au vin un zeste d’orange râpé finement.
7. Le 10 ème jour on filtre, puis on ajoute le sucre, on remue pour le faire fondre. Puis on ajoute les 5 cl d’alcool à 90°.
8. On verse dans une bouteille si possible de couleur verte, on bouche.
9. On laisse reposer pendant une semaine dans la cave en couchant les bouteilles.

Je fais personnellement cette recette par dix litres de vin rouge. J’utilise une Dame Jeanne en verre, dans une coque en plastique (environ 35 euros, mais c'est pour la vie si vous ne la cassez pas), d’une contenance de 15 litres, on en trouve encore sur les vides greniers avec des coques paillée.
Je préfère la recette 2 (on peut remplacer l'écorce de quinquina par de l'extrait de quinquina en pharmacie), mais chez moi certains préfèrent l'autre donc je fais les deux. Dans une belle bouteille avec une étiquette personnalisée, c'est un beau cadeau à offrir aux amis en visite. Et puis même si cela demande un peu de travail et d'attention, on sait ce que l'on met dedans et ça c'est primordial. Le quinquina est un antifatigue tonifiant


Recette N°2
 

Sucre
2 litres de vin rouge
20 g d'écorce de quinquina
80 têtes de camomille
80 g de zeste d’oranges
5 cl d’alcool à 90°
1. On détaille le zeste d’orange, on le coupe en fins bâtonnets
2. On le met dans la bonbonne avec le vin
3. On ajoute le quinquina, la camomille et l’eau de vie
4. On ferme hermétiquement
5. On laisse macéré pendant 24 heures dans un endroit frais
6. On filtre, on sucre selon le goût
7. On met en bouteilles
8. On laisse reposer un mois en cave sombre et au frais en couchant les bouteilles.

Gâteaux Normand

Pour faire écho au blog prometteur de  Not-Louise qui nous proposait un gâteau aux pommes, voici la recette du Gâteau Normand, extraite du petit livret que j’ai acheté en Normandie en décembre « Les recette d’or de la cuisine éditions Gisserot » - La Cuisine Normande- recette recueillies par Jean-Louis Robert (http://www.editions-gisserot.eu/).

Pour 8 personnes

1 kg de pommes (mélanger deux variétés c’est mieux)
40 + 20 g de beurre doux normand
30 g de sucre roux
120 g de farine tamisée
120 g de fécule de pommes de terre
80 g de sucre
25 cl de crème
4 œufs
1 sachet de poudre levante
2 sachets de sucre vanillé
5 cl de calvados de qualité
1 pincée de sel


1. Eplucher les pommes, les couper en morceaux, les arroser avec les 5 cl de calvados.
2. Faire sauter les pommes dans une poêle avec les 40 g de beurre, lorsqu’elles commencent à se colorer, les saupoudrer des 30 g de sucre roux. Laisser refroidir.
3. Mélanger la farine, la fécule de pommes de terre et le sachet de levure en tamisant le tout dans une passette, ajouter les 80g de sucre, le sucre vanillé et une pincée de sel.
4. Dans une autre jatte mélanger la crème, les œufs. Battre au fouet pour obtenir une préparation mousseuse.
5. Mélanger 2 et 3. (personnellement j'ai mélangé les éléments solides en les tamisant de nouveau)
6. Verser la préparation dans un moule beurré avec les 20 g de beurre qui vous reste et un peu de farine.
7. Verser sur le dessus les pommes fruits refroidies.
8. Faire cuire au four th 7 (210°),environ 30 minutes, plonger un couteau propre dans la pâte pour être sûr de la fin de cuisson, le couteau doit ressortir sans que la pâte n’y adhère.
9. Servir ce gâteau tiède avec un jus de pomme ou du cidre.

Après avoir réalisé ce gâteaux et au vu du résultat, j'ai modifier quelque peu la recette de base.

Je vous souhaite un gentil Mercredi, avec les enfants
Aujourd'hui on fête les Vivien (joli prénom)

mardi 9 mars 2010

Salade en rondelles

Après l’intermède neigeux d’hier qui a fondu très rapidement le soleil est revenu mais il fait froid, le ciel paraît plus bleu.
En cette fin d’hiver on se lasse un peu de tout, pas simple de trouver une petite salade pour faire manger des légumes et servir d’entrée, j’ai jeté mon dévolu sur deux belles betteraves rouge que mon père appelait aussi « carotte rouge » c’est une chair douce légèrement sucrée et beaucoup plus goûtue quand on les fait cuire au four dans du papier aluminium. Les petits radis étaient trop tentants même s’ils proviennent encore des serres.
Si vous faites cuire des betteraves rouges à l'eau, garder un peu d'eau de fin de cuisson, vous pourrez colorer votre mayonnaise en rose.
Et pour les fêtes de Pâques, cuits en même temps que les betteraves les oeufs deviendront rose.
Encore une amie des régimes, beaucoup de fibres et peu de calorie.
Savez vous que les feuilles sont comestibles, on peut les mettre dans la salade pour les plus jeunes et les autres finiront avec le potage de légumes du soir.
Enfin si vos enfants vous disent maman je fais pipi tout rose, ne vous affolez pas n'appelez pas le docteur, c'est qu'ils auront mangé cette chénopodiacée à la cantine....et ça les fait beaucoup rire...!

1. Faire cuire les betteraves au four.
2. Les trancher si possible avec une mandoline, mais un couteau avec une lame bien aiguisée de 20 centimètres fera aussi l’affaire.
3. Eplucher les kiwis et les couper en tranche.
4. Laver les radis essuyer-les et les couper en rondelles
5. Décoquiller les noix et hacher les cerneaux, ou garder les entier, c’est comme vous voulez.
6. Préparer la sauce mélanger les huiles, le vinaigre le sel et le piment d’Espelette. Lever le zeste de l’orange avec un zesteur. Presser l’orange mettre le jus dans la sauce avec le zeste.

Astuce : si vous n’avez pas d’orange, mettez une cuillerée de miel.

L’alliance de la douceur de la betterave et de l’acidité du kiwi est étonnante mais très agréable. Un conseil toutefois, ne mettez pas trop de sauce dans les assiettes, il vaut mieux que chacun se servent à sa convenance.
Je vous souhaite une belle et tendre journée
Bonne fête à toutes les Françoises qui passeront par ici
Et surtout ne vous laissez pas envahir par la Rastapougnette

Définition de la Rastapougnette : au même titre que le dahu, la rastapougnette est un animal mythique qui sévit dans la plaine de Pardigon, entre Cavalaire et la Croix-Valmer, les soirs d'été quand les spectateurs resquilleurs contournent le petit théâtre de plein air des Tragos de mon ami Gilbert Guerrero pour ne pas payer leur obole, on pourrait dire de la rastapougnette qu'elle est radine en toutes choses.


lundi 8 mars 2010

Coquelet rôti au feuilles de laurier

Coquelet du dimanche rôti au laurier
En ce dimanche matin, je suis descendue dans mon jardin, j’y ai cueilli du romarin, mais aussi du laurier sauce. Le pommier du Japon est en fleur, et au pied du sycomore les premiers narcisses ouvrent leur corolle. Les rosiers quant à eux mettent déjà les premières feuilles :
- Ne soyez pas trop pressés fiers rosiers, mars est parfois ombrageux.
Je me souviens d’un dessin animé des studios Disney . Sur la terre le bonhomme Hiver sévit, tandis que dessous une horde de petits lutins actionnent les machines qui font monter la sève. Hiver se rebiffe et fait souffler la bise, tomber la neige, craquer le gel. Sous terre la sève redescend dans les tuyaux, alors les lutins redoublent d’effort. Hiver se bat. Mais au final se sont les lutins qui gagnent. Et…avril arrive vêtu de vert tendre, de jaune étincelant et de blancheur nacrée.

C’est un peu ce qui se passe en ce moment.


1. Placer 2 feuilles de laurier et les 3 gousses d’ail épluchées à l’intérieur de la volaille. Couper la peau du coquelet avec un petit couteau d’office décoller la peau avec le doigt, glisser les 5 feuilles de laurier restantes sous la peau. Arroser avec l’huile d’olive bien répartir avec les doigts. Saler et poivrer. Garder le poulet au moins deux heures sans le mettre au réfrigérateur, le mettre dans un placard par exemple.
2. Trier les champignons, s’ils sont bien fermés on peut les laver rapidement sous l’eau. Dans une sauteuse mettre un peu de beurre à fondre à feu doux faire rendre leur eau de végétation aux champignons.
3. 1 heure avant le repas faire préchauffer le four à 180°, embrocher le poulet si on souhaite le faire au tournebroche et c’est parti pour une heure de cuisson douce. Préparer le beurre d’escargot.
4. Sortir le coquelet, mettre chauffer les champignons avec le beurre d’escargot.
5. Servir le tout dans le plat de cuisson ou à l’assiette, comme on aime.

Avec ce coquelet au parfum de garrigues, un côte du Rhône Saint-Joseph sera parfait.

Cette semaine n'oubliez pas de fêter : St Jean de Dieu, Françoise, Vivien, Justine, Rodrigue, Mathilde. Et puis jeudi 11 c'est la mi-carême.
Je vous souhaite une belle et clémente semaine

LA SALADE ÉCARLATE DU LOT ET GARONNE

Les ingrédients Une salade verte batavia ou laitue Une grosse tomate noire bio de Crimée Du magret séché Quelques fraises rond...