Noël est là, déjà se bousculent l'an qui sort et celui qui entre 2009 va chasser 2008. J'ai envie de vous parler des étrennes. mercredi 24 décembre 2008
Le temps des étrennes...
Noël est là, déjà se bousculent l'an qui sort et celui qui entre 2009 va chasser 2008. J'ai envie de vous parler des étrennes. mardi 23 décembre 2008
Soupe champenoise

Le pâté Lorrain
Il fait -1°. Petite gelée blanche, mais le ciel est pur et un petit croissant de lune y brille. Des cache-nez de brume s'enroulent autour des pruniers. Je viens de préparer mon pâté lorrain, il ne reste qu'a le faire cuire, c'est une recette simple mais si bonne avec une salade, et tiens on va ouvrir une bouteille de Buzet rouge pour l'accompagner, pour un repas de Noël c'est également une très bonne idée.
lundi 22 décembre 2008
Entrée de Noël
vendredi 19 décembre 2008
Maquereaux au vin blanc de Paul Bocuse

jeudi 18 décembre 2008
Tourte aux poireaux et ketchup
mercredi 17 décembre 2008
Friture d'Eperlans façon "Guinguette"
mardi 16 décembre 2008
Notre voyage s'achève, sans nostalgie, nous reviendrons surement un jour en Provence...car on n'y laisse toujours un petit morceau de son coeur.
Le prochain voyage que nous ferons : A pieds, à cheval et en voiture dans les monts du Forez. Nous serons en janvier 2009
Voici quelques livres :
Bruno des Truffes (Clément Bruno) éditions Aubanel
Recettes de Provence (R. Husson—P. Gamiche) Editions Fleurines
La cuisinière Provençale (J.B. Reboul) Editions Tacussel
Les livres de Guy Gedda
Les fruits confits d’Apt (Gaillard)
Des romans aussi :
Une année en Provence (Peter Mayle)
Regain (Jean Giono)
Une écrivaine oubliée et c’est bien dommage : Thyde Monnier et sa saga provençale « les Desmichèles »

Soupe au boudin blanc, pain et chantilly de truffe
vendredi 12 décembre 2008
Les vins du Ventoux : "La Confiture de Vin"
Lorsque je parle du Mont Ventoux, me vient immédiatement en mémoire le texte des 3 messes basses d’Alphonse Daudet :
« La nuit était claire, les étoiles avivées de froid ; la bise piquait, et un fin grésil, glissant sur les vêtements sans les mouiller, gardait fidèlement la tradition des Noëls blancs de neige. Tout en haut de la côte, le château apparaissait comme le but, avec sa masse énorme de tours, de pignons, le clocher de sa chapelle montant dans le ciel bleu-noir, et une foule de petites lumières qui clignotaient, allaient, venaient, s'agitaient à toutes les fenêtres, et ressemblaient, sur le fond sombre du bâtiment, aux étincelles courant dans des cendres de papier brûlé... Passé le pont-levis et la poterne, il fallait, pour se rendre à la chapelle, traverser la première cour, pleine de carrosses, de valets, de chaises à porteurs, toute claire du feu des torches et de la flambée des cuisines. On entendait le tintement des tournebroches, le fracas des casseroles, le choc des cristaux et de l'argenterie remués dans les apprêts d'un repas ; par là-dessus, une vapeur tiède, qui sentait bon les chairs rôties et les herbes fortes des sauces compliquées, faisait dire aux métayers, comme au chapelain, comme au bailli, comme à tout le monde :
Quel bon réveillon nous allons faire après la messe ! »
Voilà un livre à redécouvrir pour le plaisir, avec les enfants pendant les fêtes de Noël « Les lettres de mon moulin »
Mais Dom Balaguère et Garrigou ne connaissaient pas cette recette…..
La confiture de vin
1 litre de bon vin des côtes du Ventoux
2 clous de girofle
2 bâtons de cannelle
1/2 citron avec sa peau bio si possible
Quelques graines de coriandre
1 kg de sucre (spéciale confiture genre confisuc)
Versez le vin dans une bassine à confiture, ou autre, ajoutez tout les épices.
Laissez infuser à froid toute une nuit
Placez la bassine sur le feu jusqu’à ébullition laissez bouillir 3 minutes.
Ajouter le sucre et tournez pendant six minutes avec une cuillère en bois à partir de l’ébullition.
Passez les bocaux à l’eau bouillante. Préférez plusieurs petits bocaux.
Versez à chaud la confiture encore liquide en la filtrant dans les bocaux : fermez.
Retournez les bocaux tête en bas et laissez refroidir pendant vingt quatre heures.
Ornés d’une drôle d’étiquette d’un petit nœud, vos bocaux seront des petits cadeaux sympa et pas chers pour vos amis.
En accompagnement du foie gras cette confiture est irrésistible. Avec les viandes blanches elle est parfaite aussi. Mais moi je l’aime beaucoup servie avec un petit fromage de chèvre frais de banon et une tranche de pain de campagne toastée...un régal !
jeudi 11 décembre 2008
Apt : "La couronne des rois"


Le gâteau de Gaspard, Melchior et Balthazar, tel qu’on le partage en Provence Préparation : 40 minutes - Cuisson 20 minutes - Repos : 6 heures + 1 nuit + 2 heures (Bien lire la recette jusqu’au bout avant de commencer)
Pour 8 convives:
400 g de farine T 45 10 g de levure boulangère 50 g de sucre 1 pincée de sel 4 oeufs 150 g de beurre 2 cuillerées à soupe de fleur d'oranger 1 zeste de citron 100 g de fruits confits du sucre en grains 1 cuillère à soupe de confiture d'abricot Sortir le beurre du réfrigérateur à l’avance pour qu’il soit pommade. Dans un saladier, on met la farine. On fait un puits : on met la levure que l’on aura au préalable mise en travail dans un peu d’eau tiède mélangée avec les cuillerées à soupe de fleur d'oranger. On ajoute le sucre, le sel, les oeufs et le zeste de citron. On mélange le tout avec la main, pour obtenir une pâte un peu collante. On met la pâte sur un plan de travail fariné et on commence à pétrir jusqu'à ce que la pâte soit ferme. On ajoute peu à peu le beurre mou tout en travaillant la pâte jusqu'à l'incorporation totale du beurre. On pétri énergiquement pendant 5 à 10 minutes selon la méthode qui consiste à soulever la pâte à hauteur d'épaule, la taper sur le plan de travail puis la replier en la roulant du bas vers le haut, la reprendre à son extrémité droite et recommencer l'opération (cette méthode est selon moi très pratique, mais on peut faire tout cela au gros robot également).On forme une boule, on la remet dans le saladier. On couvre avec du film alimentaire et on laisse lever pendant 6h à une température ambiante. On met ensuite la pâte au réfrigérateur pour la nuit. Le lendemain, on sort la pâte. On la travaille un peu pour la détendre puis on la laisse reposer 5 minutes. On fait un trou au milieu de la pâte et on l’étire de façon à former une couronne. On couvre et on laisse lever 2h dans un endroit tiède à l’abri des courants d’air.On préchauffe le four à 180°C Th6. On badigeonne la couronne avec un oeuf battu. On décore avec le sucre en grains en laissant des espaces libres pour les fruits confits d’Apt. On met au four pour 20 minutes de cuisson. On laisse refroidir puis on badigeonne les parties de la couronne non couvertes de sucre en grains avec de la confiture que l’on fait chauffer avec 1 cuillère à café de sucre et 1 cuillère à café de fleur d'oranger. On colle les fruits confits selon son goût. Hou la la , j’allais oublier avant de mettre la couronne au four cacher la fève en la glissant par-dessous, sinon pas de roi et ce serait bien dommage de rater l’épiphanie….

Au fait savez-vous comment l'on nomme les collectionneurs de fève des rois ? Ce sont les fabophiles....à demain pour la suite du voyage
Apt est une petite cité de 12000 habitants située au cœur du Luberon. Le Luberon est la région de Provence que j’aime le plus, d’un côté le Rhône majestueux de l’autre les pré-alpes nommées aussi Alpilles. Une région bordée par la Durance au Sud. Attention on ne prononce pas Lubéron, comme les gens du nord de la France, mais bien Luberon. Le Luberon est un verger, les arbres fruitiers y poussent en abondance. C’est pour cela que la ville d’Apt c’est spécialisée dans la conservation des fruits par le sucre. Ses artisans confiseurs, n’oubliez pas que dans le mot artisan il y a artiste, sont les Paganini de cette spécialité. On connaît les fruits confits d’Apt dans le monde entier. Cet art remonte aux temps des Papes en Avignon. Mais au fil du temps les confiseurs d’Apt ont mis au point un secret de fabrication nommé confisage à cœur. Et nul fruit n’y échappe, de la cerise Napoléon au melon. C’est aussi une région de vignoble : Grenache, Cinsault, Syrah se partage le territoire depuis l’antiquité. La visite des caves fraîches en été est bien agréable, mais attention le vin est bon, très très bon….et le mal de tête vous guette. C’est une région d’où vient aussi la mystérieuse et sombre truffe au parfum envoûtant, mais là le secret est bien gardé chut….! Enfin il y a aussi les longues rangées touffues de la lavande et du lavandin, qui parfume nos produits de toilette mais aussi des glaces et des plats étonnants.
mardi 9 décembre 2008
Couronne agenaise
lundi 8 décembre 2008
Poulet aux saveurs d'agrumes et de romarin
jeudi 4 décembre 2008
Saucisse de Morteau
Une saucisse de Morteau ou un saucisson à cuire de Lyon ou encore une saucisse de Toulouse
2 pommes de terre par personne pour la version plat 1 pour la version entrée chaude.
3 échalotes
25 cl de vin rouge
Thym et Laurier
Une cuillerée de vinaigre balsamique
Une cuillerée à soupe rase de maïzéna
Sel et poivre.
Faire cuire la saucisse de Morteau, après l’avoir piqué de quelques coups d’épingle en la plongeant dans l’eau bouillante.
Eplucher les pommes de terre, les faire cuire à l’eau avec la saucisse.
Pendant la cuisson éplucher 3 échalotes longues roses et charnues et les couper en rondelles. Les jeter dans les 25 cl de vin que l’on aura mis à chauffer avec une branche de thym et une feuille de laurier et une cuillerée à soupe de vinaigre balsamique. Faire réduire le liquide de moitié. Délayer une cuillerée à soupe rase de Maizéna dans un verre d’eau, verser dans la sauce au vin. Remettre sur le feu et laisser épaissir à consistance désirée. Saler et poivrer.
Servir les rondelles de saucisse bien chaudes accompagnées des pommes de terre, de la sauce au vin et de petites noisettes de beurre.
Un plat bien réconfortant quand il fait froid.
"La cuisinière provençale" de J.B. Reboul
mercredi 3 décembre 2008
Salade Hivernale
Le blé de Noël
mardi 2 décembre 2008
Les treize désserts
La pompe à l'huile
Quand on parle « Noël en Provence » on pense de suite à la crèche et aux santons.
Au moment de la révolution française, les anti-cléricaux interdirent la célébration de Noël, en ces temps là, il était de coutume de faire dans les églises une crèche avec des statues. Privés de leur crèche les Provençaux très croyants, détournèrent l’interdiction. Un potier eu l’idée de créér des crèches miniatures, Marie, Joseph, l’enfançon Jésus, le Bœuf l’Ane et les 3 rois mages. La popularité fut immédiate, chacun voulu sa crèche. Au fil des ans de nombreux personnages vinrent augmenter l’imagier de départ. Le ravi, les bergers, le boulanger et sa femme, l’aveugle et l’enfant, le chasseur, le pêcheur tout ce petit peuple se retrouve devant l’étable. Dans chaque foyer provençal il y a une crèche avec ses petits personnages de terre cuite, vénérées, certaines sont très anciennes de vrais trésors. Début décembre se tient à Aubagne le grand marché des santons.
Mon santon préféré c’est celui là : le boulanger Toine, c’est lui qui fait la pompe à l’huile qui prendra place dans les 13 déserts, et qui cuit les fougasses du repas du 25 décembre.
Au moment d’acheter ma crèche mon choix c’est porté vers les « santons de Magali » j’aime leur côté naïf, plein d’humour. www.santonsmagali.com
« Oh Toine ! Tu nous la donnes la recette de la pompe à l’huile ?
Et vouai je te la donnes, mais à la condition que t’en fasses profiter tous tes copains de l’intertounet ! »Les moules camarguaises
Les navettes marseillaises
lundi 1 décembre 2008
Au mois de Décembre
dimanche 30 novembre 2008
Les Etoiles
L'étoile de Cacao
Les champignons nivernaises
vendredi 28 novembre 2008
Le lapin au chocolat
Biscuit aux cerises
la balade lyonnaise prend fin...
jeudi 27 novembre 2008
Les quenelles Lyonnaises
mercredi 26 novembre 2008
Saucisson au Beaujolais et Cervelle de Canut
LA SALADE ÉCARLATE DU LOT ET GARONNE
Les ingrédients Une salade verte batavia ou laitue Une grosse tomate noire bio de Crimée Du magret séché Quelques fraises rond...
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C'est l'été...! Le temps des Beaux Jours est de retour. Doucement la chaleur s'installe. Les premières cigales sont nées, l'...
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Les ingrédients Une salade verte batavia ou laitue Une grosse tomate noire bio de Crimée Du magret séché Quelques fraises rond...
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Le lomo c’est quoi ? Bonne question. J’ai découvert cette spécialité basque pendant ma balade d’automne dans cette remarquable région. Le l...

